STRATÉGIE D’ENTREPRISE

Plan de relance : ce qu’il faut prendre en compte

26-01-2021

Hervé Grand

Administrateur – Directeur Général

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CEDEC porte sa différence dans son ADN. C’est une entreprise composée de professionnels expérimentés qui ont exercé dans leur carrière des responsabilités opérationnelles de très haut niveau, voire celle de chef d’entreprise. Leur point commun : l’envie d’aider. Ils l’expriment chaque jour auprès des entrepreneurs afin de les aider à relever les défis qui se présentent. C’est sur la base de cette humilité que CEDEC se propose d’être un vecteur de réussite et un guide pour accéder à l’Excellence.

Après avoir fait le dos rond durant la période la plus difficile d’une crise (nous en savons quelque chose, n’est-ce pas ?) chaque entrepreneur a le désir de relancer son activité. Pour cela, un plan de relance va lui être nécessaire. 
Il lui faudra alors tenir compte des éventuelles modifications du marché, des capacités productives de son entreprise, de ses ressources humaines, de ses forces et faiblesses, et des moyens de financement dont il dispose pour la relance. 

Quel état des lieux suite à la crise ? 

Il est important de passer en revue les principaux items de la société afin d’établir son plan de relance.
Selon le secteur, l'environnement de marché aura peut-être changé avec des acteurs ayant quitté ou pénétré le marché. Et que dire des équipes ? Peut-on s’appuyer sur les ressources humaines en l’état ? Quelles sont les forces et faiblesses de l’entreprise ?
En fonction de cet état des lieux, il sera possible de définir des objectifs cohérents et atteignables pour l'entreprise, dans le but qu’elle soit autosuffisante et stable à moyen-long terme. Bien entendu, revenir à un niveau d'avant crise serait idéal. Mais cela reste très ambitieux pour une première année de relance. 

Comment gérer les faiblesses ? 

Une fois que l'on a la méthodologie de la relance, les plans d'actions, les objectifs, et que les conditions permettent d'autofinancer ou de financer la croissance, on peut alors se pencher plus précisément sur les faiblesses de l’entreprise, afin qu’elles ne viennent pas gripper le plan. 

Or les faiblesses d'avant-crise ont pu empirer et il est certain qu’elles n’ont pas disparu… Et si on ne traite pas ces difficultés c'est autant d'économie qu'on ne peut pas réinvestir dans la relance. Pour cela, le regard extérieur d’un Analyste peut s’avérer utile. 

Pour ce qui est des besoins de financement, certaines entreprises peuvent avoir besoin de recourir à une aide externe. Il existe pour cela par exemple le prêt garanti de l'Etat. Mais qui dit emprunt dit remboursement, qu’il faut prendre en compte dans le business plan. Cette dette va aussi dimensionner l'ambition du plan de relance. En effet, ce ne sont pas les aides qui posent problème mais l’échelonnement de leur remboursement. 

L’humain : un capital à ne surtout pas négliger

Concernant les équipes : il est essentiel de communiquer étroitement avec elles autour d'un projet commun. Une équipe forte est garante de la bonne mise en œuvre du plan de relance. Or pour faire adhérer chaque salarié au projet de relance, il est nécessaire d’y consacrer du temps, de la pédagogie et de la formation. 

Pendant la crise il a été plus que jamais nécessaire de communiquer - même à distance - pour embarquer tout le monde vers le même cap. Mais il est aussi nécessaire de communiquer pendant la mise en œuvre du plan de relance et de garder un contact étroit avec les équipes, en les faisant participer sur le mode de la concertation et en dévoilant les mesures adoptées en toute transparence.

Ainsi un plan de relance n'est pas une équation à une inconnue. Ce n'est pas non plus revenir à la normalité telle qu'elle était avant la crise. C’est une équation à plusieurs inconnues, dont la première consiste à définir l'ambition du chef d'entreprise pour sa société. Pour certains dirigeants il s'agira de maintenir l'emploi, pour d'autres de préserver un savoir-faire, ou encore de financer une innovation en laquelle ils croient… 
Quoi qu’il en soit, toutes les raisons sont bonnes pour maintenir une entreprise à flots et renforcer le tissu industriel d’un territoire donné. 

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