Prévenir ou guérir ?
23-03-2020
Il est incontestable que depuis notre naissance, nous les êtres humains vivons dans l’incertitude, consciente ou inconsciente, des menaces qui pèsent sur nous. La perte totale ou partielle de nos biens, de notre qualité de vie, de notre niveau social, ou même de notre vie, notre bien le plus précieux, ou de celle de nos proches, nous maintient constamment en alerte.
Vous avez sans doute déjà entendu cette phrase, et vous l’avez peut-être vous-même répétée : « dès qu’il y a vie, il y a danger ».
L’instinct de préservation est ancré dans nos gènes, c’est pourquoi, nous les êtres humains avons ce besoin inconscient de nous protéger, en prévision des risques, connus ou inconnus, attendus ou inattendus, que nous pourrions rencontrer dans notre environnement.
Depuis ses origines, notre civilisation s’est développée en intégrant des lois, des normes, des règles et des manières d’agir, guidée par cet instinct de préservation, lequel a lui-même intégré de nouvelles perceptions, analysé de nouveaux risques et mis en place des actions et des techniques basées sur nos mauvaises expériences, souvent avec des conséquences tragiques. Action et réaction, telle est l’équation de base à laquelle, grâce à la connaissance et à l’évolution, s’ajoute aujourd’hui la prévention.
L’évolution de notre civilisation nous a permis de mettre au point des modèles et des techniques préventives, qui nous permettent d’anticiper les possibles dangers ou les risques inhérents à l’activité humaine, et de ne pas toujours avoir un train de retard. En résumé, la prévention commence à faire partie des mesures de sécurité.
Mais, comment pourrions-nous appliquer à l’entreprise cette action sociale que nous appliquons dans notre quotidien pour nous protéger nous, ainsi que notre famille, notre patrimoine, etc. ?
Il est évident que le monde entrepreneurial n’est pas à l’abri des risques. Tout comme il est certain qu’un entrepreneur qui se lance dans cette aventure sait que « cela ne va pas être facile », et qu’il devra affronter non plus des problèmes connus et attendus, mais bien faire face à une multitude de problèmes inconnus, inattendus, et IMPRÉVUS, qui rendront sans doute impraticable cette route sans encombre qu’il s’était imaginé parcourir lorsqu’il a décidé d’entreprendre.
Il est aussi évident que même s’il atteint la réussite entrepreneuriale (stabilité économique, résultats, image, positionnement, reconnaissance, etc.), l’entrepreneur ainsi que son entreprise, et par conséquent son mode de vie, devront tout de même faire face à des risques, non seulement nouveaux, mais aussi plus graves et plus nombreux, avec de plus importantes conséquences. Autrement dit, le chef d’entreprise et son entreprise, devront identifier, se préparer et se protéger contre ces « risques », en d’autres termes PRÉVENIR.
Ce qui est certain c’est que l’évolution de notre société, en tant qu’individus ou en tant qu’entreprise, amène avec elle un changement profond de nos besoins de protection, des plus simples et réactifs aux plus élaborés et préventifs. Qui se risquerait à perdre sa position sur le marché, qu’il aura eu tant de mal à obtenir, pour une simple erreur d’évaluation, un manque de prévention ?
Aussi, une importante partie de la stratégie du chef d’entreprise ne devrait pas uniquement se baser sur une vision de croissance (élaboration de nouveaux produits, création de nouvelles entreprises, élargissement de son territoire, conclusion de nouvelles alliances, réalisation de nouveaux investissements), mais passer également par la protection des acquis au moyen d’une méthodologie de gestion des risques, qui appliquerait les modèles de base suivants :
- Identification ;
- Classification ;
- Évaluation du risque – impact ;
- Définition des mesures (Plan de contingence) permettant de réduire / déplacer / éliminer les risques.
Résultat ? La création d’un Plan de prévention des contingences qui, par définition, consiste en l’identification, l’énumération et la classification des risques menaçant la continuité de l’entreprise, et en l’édition de toute une série de modèles, actions, mesures et investissements pour « agir préventivement » dans tous les scénarios possibles afin d’éliminer, de déplacer ou de réduire tous les dangers, risques ou dommages possibles pour l’entreprise, ses propriétaires, son personnel ou ses biens.
L’élaboration, l’actualisation et l’implémentation d’un Plan de prévention des contingences garantit la continuité de l’organisation dans des situations complexes.
Certains chefs d’entreprise, qui ont une vision stratégique du risque limitée à l’immédiat, pensent que ce type de plans et d’analyses systématiques ne sont pas nécessaires ou qu’ils ne constituent qu’un gaspillage inutile des ressources. Or c’est loin de correspondre à une « réelle économie ». En effet, le manque de plan prévention revient à prendre d’importants risques qui ne pourront plus être assumés lors de la survenue d’évènements complexes, lorsqu’il faut être prêt à déployer tous les mécanismes nécessaires pour éviter la survenue de conséquences imprévisibles. Nous le constatons très fréquemment dans le monde du conseil.
Il n’y a rien de plus dangereux que d’omettre l’évidence : il se peut que cette manière de voir la réalité vous réussisse sur le court terme, mais elle échouera certainement sur le moyen et le long terme, et nous avons tous l’obligation de corriger cela pour le bien de nos entreprises, de nos investissements, de nos clients et de nos salariés.
Transformer une menace en une opportunité, voilà ce qui nous différencie des autres.
Alors, prévenir o guérir ? Que choisissez-vous ?
Chez CEDEC, nous choisissons la prévention comme méthode et le Plan de prévention des contingences comme moyen. En tant qu’organisation qui a pour vocation d’aider ses clients, nous savons comment élaborer et exécuter ce plan de prévention, et nous savons aussi que personne n’est à l’abri de contingences. Et vous ?
Vous pouvez compter sur nous pour vous aider à établir dans votre entreprise, une méthodologie qui vous permette d’éviter ou de réduire les contingences futures. La solution ? Eh bien, la prévention !